Session budgétaire 25 mars 2024
Chère Myriam, chère Danièle Cornet,
Je tenais à vous féliciter ainsi qu'à vous remercier pour vos combats en faveur de l'égalité des droits.
Je suis heureuse d'appartenir à une collectivité qui a fait de l'égalité des droits une boussole.
Depuis longtemps, le sujet progresse au conseil Départemental de LA et on a pu encore récemment se réjouir de :
La signature de la charte de l'association l'Autre cercle qui améliore l'inclusion des personnes trans, homosexuels et non-binaire sur leur lieu de travail.
Nous pouvons nous réjouir aussi de savoir que le tabou des règles recule dans les collèges et dans les écoles multisport du département.
Pour rester un peu dans le champ sportif, je me réjouis de la mise en route de notre réflexion sur les budgets sensibles au genre au sein de la politique sportive.
Notre Département redouble par ailleurs ses efforts par ses actions et son soutien aux associations pour accompagner les jeunes et notamment celles et ceux de l'ASE dans leur vie affective et sexuelle.
Une autre bonne nouvelle dans la progression vers l'égalité des droits est venue récemment de plus haut, du national, avec l'entrée dans la Constitution de la garantie de la liberté d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. Face aux anti-choix et aux réactionnaires : on avance !
Je vous disais donc félicitation mais je vais aussi vous dire courage.
Car nous ne sommes pas parvenus au bout de nos peines.
Malheureusement, les nouvelles ne sont pas bonnes lorsque l'on examine les données statistiques nationales.
Les agressions à l'encontre des personnes homosexuelles perdurent et celles à l'encontre des personnes trans se sont particulièrement accélérées. Ce ne sont pas des bonnes nouvelles.
Autres mauvaises nouvelles : celles que nous apportent Le Haut Conseil à l'Egalité, dans son rapport de 2023
Le sexisme ne recule pas en France. Il perdure et ses manifestations les plus violentes s’aggravent.
Parmi les hommes de 25 à 34 ans, près d’un quart estime qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter, et 40% des Français trouvent normal que les Françaises s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants.
Dans les sphères où le sexisme et les discriminations LGBTI progressent, il y a le web et les réseaux sociaux.
Face aux rouleaux compresseurs du web et de la propagation de la haine en ligne ou bien dans la vie de tous les jours, on le dit, on le répète, une éducation non sexiste et non discriminante est indispensable.
Les efforts de notre collectivités en matière d'égalité aux droits, vos efforts Myriam, Danièle et l'ensemble de vos équipes, sont indispensables.
Je vous remercie.
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