top of page
Photo du rédacteurGroupe écologiste de Loire-Atlantique

Désenclaver les territoires, tenir nos trajectoires climat et ZAN : pour un bigbang du ferroviaire

💥🚉 Vœu déposé par le groupe écologiste, adopté à l'unanimité le 14 décembre 2022

Chloé Girardot-Moitié lit le voeu lors de la séance du 14 décembre 2022



Lundi 28 novembre dernier, le président de la République a annoncé sa volonté de créer des RER dans dix métropoles françaises. En Loire-Atlantique, la métropole nantaise dispose d’un réseau déjà existant globalement sous exploité. Il est nécessaire de renforcer l’offre ferroviaire de transport pour doter le réseau d’un cadencement très régulier (20 min maximum pour les trains en heure de pointe) et d’une amplitude horaire étendue. Celui-ci permettrait non seulement de mieux connecter Nantes à ses territoires connexes, mais aussi de faciliter les déplacements dans la métropole.


Le Département de Loire-Atlantique soutient une candidature nantaise pour un RER

métropolitain.


La réflexion sur le développement de l’étoile ferroviaire est ancienne. En dehors de la métropole nantaise, notre département jouit d’un maillage ferroviaire structurant autour des axes Pornic- Saint Gilles, Clisson, Varades- Ancenis, Chateaubriant, Le Croisic - Saint Nazaire, Pontchâteau, qui est lui aussi, hélas, sous-exploité.


L’État envoie des messages très contradictoires. D’un côté, il déclare privilégier les trajets du quotidien, de l’autre, le contrat décennal État-SNCF entériné en juillet 2022 restreint les investissements et conduit l’entreprise à abandonner les petites lignes, du fait d’une incapacité à les entretenir.


Alors que les injonctions aux comportements écologiquement responsables s’accumulent à destination des ménages, rares sont celles et ceux qui disposent d’une solution alternative à la voiture individuelle pour leurs besoins du quotidien. Le Département s’engage au côté des EPCI et investit fortement dans toutes les alternatives à la voiture individuelle avec le développement d’infrastructures dédiées aux mobilités actives et au covoiturage, ambition qui se traduit notamment dans la programmation pluriannuelle d’investissements mobilités. En particulier, le soutien aux trajets cyclables de rabattement vers les arrêts de bus et les gares est une action concrète en faveur de l’intermodalité.


Malheureusement, l’offre de transports en commun est encore insuffisante. Au-delà des TER, il est urgent de faire des bus un transport pour toutes les catégories de la population.

Les transports ferroviaires et tous les transports en commun doivent faire l’objet des

investissements nécessaires afin qu’ils constituent une véritable alternative à la voiture

individuelle, en ville et à la campagne.


Enfin, notre département connait un fort dynamisme économique autant dans l’industrie que dans la logistique, le commerce, l’artisanat et le numérique. Une des conséquences est que des dizaines de communes sont perturbées par des traversées incessantes de camions qui génèrent des nuisances et mettent en danger les habitantes et habitants de ces communes.


Nous demandons au gouvernement :

  • D’accélérer toutes les démarches concourant à la réalisation d’un RER métropolitain à Nantes

  • D’investir dans les petites lignes afin d’offrir au plus grand nombre une offre de transports alternative à l’automobile

  • D’engager un plan national de transfert fret de la route vers le ferroviaire et le fluvial. Ce plan doit associer les collectivités locales et les entreprises et aboutir à une diminution à moyen terme du nombre de camions en circulation.


Nous souhaitons travailler avec la Région Pays de la Loire et Nantes Métropole :

  • Pour contribuer à hauteur de nos compétences au renforcement d’une offre de transports en commun adaptée aux besoins de chaque habitante et habitant de Loire-Atlantique

  • Pour participer avec les EPCI et les autres Départements à une planification des infrastructures de mobilité visant une diminution du nombre de voitures individuelles et de camions en circulation. À Nantes Métropole, la priorité doit aller à la programmation d’un RER métropolitain connecté aux territoires périurbains


Louise Pahun défend le principe d'un RER métropolitain





Comments


bottom of page