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Photo du rédacteurLouise Pahun

Nous soutenons les AESH !

La majorité départementale dont nous faisons partie a fait adopter un vœu appelant le gouvernement à revenir sur sa décision de ne pas rémunérer les accompagnant·es d'élèves en situation de handicap.

C'est Louise Pahun pour le groupe écologiste qui a défendu les AESH et leur droit à des conditions de travail digne. Comme tous les métiers humains, si nécessaires, il est révoltant de constater l'injustice qui est faite à ces travailleuses et travailleurs du care.


Chers collègues,

Je souhaite que notre vœu trouve, au sein de l’Etat, une oreille attentive car il est désespérant, une nouvelle fois, de constater que c’est sur les plus précaires que l’on tape le plus fort.


Les AESH – Accompagnants des élèves en situation de handicap - c’est en moyenne des personnes qui signent des contrats qui font 24 heures en moyennes par semaine. Ce temps de travail équivaut à 60 % d’un temps plein et, dès lors, à une rémunération proportionnelle, soit l’équivalent d’à peu près 800 €/mois.


Il y a bon nombre d’AESH qui ont recours à des compléments d’emploi pour joindre les 2 bouts : de l’aide au devoir, des missions d’aide-ménagère ou d’aide à la personne à domicile… le tout pour parvenir à un salaire décent, ils accomplissent un marathon quotidien sur des amplitudes horaires énormes : ça peut commencer à 6h, puis, pause à 8h30 quand la classe commence… reprise à 11h, puis repause à 14h…


Et sur cette pénibilité qui est lié aux horaires, + un statut qui est peu reconnu, quel est le message qui leur est envoyé aujourd’hui ? que leur employeur, l’Etat, ne veut plus être leur employeur et qu’il essaie de transférer leur prise en charge à d’autres collectivités.

Déjà, la défenseure des droits de la République alerte :

  • Il y a des difficultés de recrutement dans ce secteur professionnel

  • Les parents commencent à se tourner vers des structures privés. Il y a environ 4000 AESH qui sont recrutés par le biais d’associations en France, avec l’accord des rectorats ou des chefs d’établissement. Il y a là un risque FORT de rupture d’égalité.

Il est très important de se mettre à considérer – enfin ! – ces professionnels. Car derrière l’attention que l’on va leur porter, c’est l’attention à nos élèves en situation de handicap et à notre école !



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