Revue de presse - Ouest-France - Publié le 6 avril2023
Le conseil départemental estime que le plan national Eau de l’État manque d’ambition. Sous l'impulsion de Chloé Girardot-Moitié, il pilote un schéma pour sécuriser la ressource en eau, qui sera présenté cet automne.
Les précipitations du mois de mars ont constitué une petite bouffée d’oxygène pour les ressources aquifères de Loire-Atlantique. Et rassuré un peu tout le monde, après la sécheresse hivernale. Mais rien n’est gagné. Le Département planche sur la prochaine feuille de route départementale, « avec l’ensemble des acteurs de l’eau et les consommateurs », pour sécuriser la ressource. L’accent sera mis sur la sobriété, mais aussi sur l’adaptation des modèles de développement au changement climatique. Notamment côté agricole.
Le Département ne veut manifestement n’exonérer personne des efforts nécessaires, contrairement au ministre de l’Agriculture. La semaine dernière, lors du dernier congrès de la FNSEA, Marc Fesneau déclarait en effet ne pas demander aux agriculteurs « un effort supplémentaire ».
« Il faut les amener vers des pratiques moins consommatrices d’eau, et éloigner les polluants des aires de captage. On ne peut restreindre le débat à un enjeu purement quantitatif, martèle de son côté Chloé Girardot-Moitié, vice-présidente en charge des ressources et milieux naturels. C’est à l’État d’arbitrer et d’être ferme sur cette question des intrants ».
Le ministre de....
Chloé Girardot-Moitié, vice-présidente du Département en charge des ressources et milieux naturels. | OUEST-FRANCE
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