Louise Pahun tenait à souligner à quel point ce nouveau schéma va dans le bon sens. En tant que Vice-présidente Sports solidaires, responsables et activités de pleine nature, elle sera attentive à appliquer cet engagement exemplaire dans son domaine.
Bonjour tout le monde, chers collègues,
Merci Ombeline pour la présentation du renouvellement du schéma départemental en direction des personnes en situation de handicap, un schéma qui fait la démarche d’écouter et de travailler avec les parties prenantes et qui se confronte aux grands enjeux qui nous font face : l’enjeu sanitaire et social, l’enjeu environnemental et l’enjeu démocratique.
On mesure à la lecture du rapport combien les efforts entrepris pour consulter les acteurs et actrices sont payants. La situation actuelle est très compliquée et met en contradiction l’idéal d’une société pleinement inclusive et la réalité très difficile pour les personnes en situation de handicap et leurs proches qui manquent souvent des services de base qu’ils sont en droit d’attendre.
Dans le sport, nous ne manquerons de continuer à nous inspirer des fils conducteurs de ce schéma pour nous diriger vers une société toujours plus inclusive, qui vise à émanciper les personnes en situation de handicap.
Pourquoi le faisons-nous ? parce que nous sommes convaincus que le sport permet l’émancipation des personnes et notamment de celles qui sont en situation de handicap. Nous sommes également convaincus que le sport fait du bien au collectif et à la société dans son ensemble.
Je prenais aussi la parole pour vous signaler que le handi-sport a parfois de l’avance sur notre société. J’avais envie de vous parler de nos équipes para-sportives en Loire Atlantique. Je pense notamment à l’association de Volley assis ou au SHBC.
Peut-être le savez-vous, il n’est pas toujours facile de composer les équipes en handisport : tout simplement parce qu’il y a moins de personnes en situation de handicap dans la société que de valides donc moins de joueurs et de joueuses potentiels pour composer une équipe.
En conséquence, à y regarder de près, il y a une grande mixité dans ces équipes.
Donc qui trouve-t-on dans ces équipes de handisport ?
On trouve des femmes et des hommes : il y a une mixité de genre.
On trouve des jeunes et des moins jeunes : il y a une mixité générationnelle.
On trouve des personnes en situation de handicap, mais aussi des valides.
Je veux donc dire à travers cet exemple, que les équipes de handisport ont beaucoup à nous apprendre car elles sont elles-mêmes des laboratoires très aboutis de l’inclusion, de ce que devrait une société qui a choisi de faire de la différence une force.
Et je vous invite vraiment à aller les encourager lors de leur match. Parce que ces équipes ont besoin d’encouragements (on connait bien le rôle joué par les supporters et les supportrices dans une rencontre). Il faut aussi y aller pour les performances qui se déroulent sous nos yeux et parce que c’est un très beau spectacle sportif qui gagne à être connu.
Je vous remercie.
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